Cartographie stratégique du bruit des grandes agglomérations en Wallonie selon la directive 2002/49/CE - Rapportage 2022

Cette série de couches de données est relative à la cartographie stratégique du bruit des grandes agglomérations en Wallonie. Les couches de données constituant les différentes cartographies du bruit découlent de la Directive européenne 2002/49/CE relative à l'évaluation et à la gestion du bruit dans l'environnement. Au sens de la Directive, le bruit dans l’environnement est défini comme étant "le son extérieur non désiré ou nuisible résultant d'activités humaines, y compris le bruit émis par les moyens de transports, le trafic routier, ferroviaire ou aérien et provenant de sites d'activité industrielle tels que ceux qui sont définis à l'annexe I de la directive 96/61/CE du Conseil du 24 septembre 1996 relative à la prévention et à la réduction intégrées de la pollution". La directive a été adoptée et transposée en Région wallonne par l'arrêté du Gouvernement wallon du 13 mai 2004 relatif à l’évaluation et à la gestion du bruit dans l’environnement. La Directive "Bruit" a pour but de prévenir et de réduire l'exposition au bruit des populations et définit une approche commune à tous les États membres, pour la gestion du bruit dans l'environnement. Dans ce cadre, les actions à mettre en œuvre sont les suivantes : - la détermination de l'exposition au bruit dans l'environnement grâce à la cartographie du bruit, selon des méthodes d'évaluation communes aux États membres ; - l'information du public en ce qui concerne le bruit dans l'environnement et ses effets ; - l'adoption, par les États membres, de plans d'actions fondés sur les résultats de la cartographie du bruit afin de prévenir et de réduire, si cela est nécessaire, le bruit dans l'environnement, notamment lorsque les niveaux d'exposition peuvent entraîner des effets nuisibles pour la santé humaine, et de préserver la qualité de l'environnement sonore lorsqu'elle est satisfaisante. Dans ce cadre, la Directive prévoit l’élaboration de cartes stratégiques de bruit émanant des agglomérations de plus de 100 000 habitants. Les agglomérations à cartographier sont délimitées par l'AGW du 16/07/2020. La présente série rassemble plusieurs couches de données vectorielles surfaciques, à savoir : - Le niveau sonore moyen provenant de chaque tronçon de rue compris dans les entités selon l’indice Lden ; - Le niveau sonore moyen provenant de chaque tronçon de rue compris dans les entités selon l’indice Lnight ; - Le niveau sonore moyen provenant de chaque ligne de chemin de fer traversant les entités selon l’indice Lden ; - Le niveau sonore moyen provenant de chaque ligne de chemin de fer traversant les entités selon l’indice Lnight ; - Le niveau sonore moyen provenant de sites d'activité industrielle présents sur les entités selon l’indice Lden ; - Le niveau sonore moyen provenant de sites d'activité industrielle présents sur les entités selon l’indice Lnight ; - Le niveau sonore moyen provenant de l’aéroport present sur les entités selon l’indice Lden ; - Le niveau sonore moyen provenant de l’aéroport présent sur les entités selon l’indice Lnight ; - Le niveau sonore moyen provenant du bruit de toutes sources à l'intérieur de l'agglomération selon l’indice Lden ; - Le niveau sonore moyen provenant du bruit de toutes sources à l'intérieur de l'agglomération selon l’indice Lnight ; - La synthèse des informations d'exposition aux différents niveaux de bruit. Le Lden (L=level, d=day, e=evening, n=night) est un indicateur du niveau de bruit global pendant une journée (jour, soirée et nuit), moyenné sur une année entière. Il représente le niveau d’exposition total au bruit et est utilisé pour qualifier la gêne liée cette exposition. Le Lnight (ou Ln - Level Night) représente le niveau sonore moyen de la période de nuit, de 23 heures à 7 heures, à l’extérieur sans correction. Il permet d’évaluer les perturbations du sommeil. Les niveaux Lden et Lnight sont exprimés en décibels pondérés A (dBA), qui est l'unité qui correspond au mieux à la sensibilité réelle de l’oreille humaine. Ils sont représentés par pas de 5 dB(A), conformément à la directive. Les résultats obtenus se rapportent uniquement aux sources de bruit précitées. Dans les situations réelles d'exposition, d'autres sources de bruit s'y ajoutent (bruits d'activités diverses, bruits d'animaux, bruit de voisinage. …), de sorte que les niveaux de bruit auxquels sont réellement exposés les habitants résidant les grandes agglomérations peuvent être supérieurs à ceux considérés ici. Les informations ont été rapportées à l’Agence européenne pour l’environnement en 2024.